Aujourd’hui, la guerre et ses représentations sont devenues polysémiques ; il est donc urgent de sortir de cette ambiguïté. La question qui sous-tend cet ouvrage collégial devient : Sommes-nous en guerre ? Cependant, une telle heuristique impose, épistémologiquement et méthodologiquement, de poser une autre question fondamentale : la guerre peut-elle être étudiée ? Tel est en fin de compte l’axe de cette étude collégiale, qui doit être aussi entendue à l’aune de ces deux dimensions : d’une part, comment sait-on quelque chose sur la guerre ? Et, d’autre part, quels sont les outils intellectuels, la ou les méthodes actuelles pour décrire le « phénomène guerre » ?
Cette réflexion est aussi un plaidoyer pour une meilleure intégration des dimensions universitaire et militaire. Ainsi cette étude s’articule-t-elle autour de 6 chapitres où tour à tour philosophes, historiens, sociologues, économistes, sciences politiques et praticiens apportent des regards croisés sur cette problématique brûlante d’actualité.
Dirigée par Olivier Entraygues, Docteur Habilité à Diriger des Recherches en Histoire contemporaine, cette étude regroupe 23 contributeurs – Professeurs d’université, docteurs, doctorants, officiers, policiers et médecins.
Parmi eux et chronologiquement : le Professeur Eric Werner, la Capitaine de Frégate Audrey Herrison, Benoit Olié, la Professeure Béatrice Heuser, le Colonel-Docteur (e.r) Michel Goya, le Docteur Guillaume Lasconjarias, le Professeur Sébastien Jakubowski, le Professeur Mathias Thura, le Docteur Anthony Dabila, le Docteur Aude-Emmanuelle Fleurant, les Docteurs Josselin Droff et Julien Malizard, Hugues Esquerre, Pierre Menheld, le Professeur Bernard Wicht, le Colonel et doctorant Hervé Pierre, le Docteur Mathieu Chillaud, le général de division Bellot des Minières et le chef de bataillon Guihlbaud, le lieutenant-colonel Remy Nollet, le Docteur Mathieu Langlois, Médecin Chef du Raid, le commissaire divisionnaire Jean-Luc Taltavull et le lieutenant-colonel Alain Baerizwyl.